À propos
La Fondation Simone et Cino Del Duca a pour but de faire rayonner, en France et à l’étranger, les arts, les lettres et les sciences, grâce à la distribution de prix et l’attribution de subventions. Simone Del Duca crée la Fondation en 1975 pour poursuivre l’oeuvre philanthropique de son mari. À sa mort en 2004, elle la lègue à l’Institut de France, le chargeant de perpétuer son action.
Simone et Cino
Del Duca
Simone Nirouet épousa en 1947 Cino Del Duca, qu’elle accompagna dans le développement de ses activités. Né dans une famille pauvre du centre de l’Italie, Cino Del Duca fut patron de presse, éditeur et producteur de films. Il fit des Éditions Mondiales le 4e groupe de presse français, et on doit à sa société de production Del Duca les films Touchez pas au Grisbi (Becker), L’Avventura (Antonioni) ou Accattone (Pasolini). À sa mort en 1967, Simone Del Duca poursuivit son œuvre, devenant la première femme éditeur en France. Elle multiplia les actions de mécénat engagées dès les années 1950 en faveur de la recherche scientifique, de la culture et des arts et créa la Fondation Simone et Cino Del Duca. Devenue correspondante de l’Académie des beaux-arts en 1994, elle légua à sa mort en 2004 sa fondation à l’Institut de France, en le chargeant de perpétuer son action.
“ Il était prêt à donner sa chance à chacun, et à s’émouvoir de la douleur de quiconque. Aider, offrir, soutenir, prêter à fonds perdus, c’était là ce qui lui donnait la preuve de son succès, de sa puissance.”
Maurice Druon, Secrétaire perpétuel de l’Académie française (1999)
à propos de Cino Del Duca
Notre histoire
Créée en 1975 par Simone Del Duca en hommage à son mari, mécène et grand patron de presse, la Fondation Simone et Cino Del Duca est, depuis 2005, abritée à l'Institut de France. Elle a pour but de faire rayonner, en France et à l’étranger, les arts, les lettres et les sciences. Simone et Cino Del Duca, ces deux noms résonnent aujourd’hui comme un seul : celui d’une Fondation qui, depuis quarante ans, s’est imposée parmi les acteurs de la philanthropie en France.
1952
Un projet commun de mécénat voit le jour en 1952 avec la création de la bourse Del Duca. Ce prix d’un million de francs vise à encourager la création littéraire en permettant à un écrivain d’être indépendant matériellement.
1967 à 1968
En mai 1967, Cino Del Duca meurt subitement à Milan d’une crise cardiaque. Simone Del Duca revêt alors ses vêtements de deuil, qu’elle ne quittera plus, et succède à son mari dont elle veille à perpétuer la mémoire. C’est dans ce but qu’elle crée, en 1968, le prix Mondial Cino Del Duca. Suivront l’attribution de subventions et prix, dont les plus importants sont le Grand Prix scientifique, le Grand Prix artistique et le Grand Prix d’archéologie.
1975
En 1975, Simone Del Duca crée la fondation Simone et Cino Del Duca, dont elle installe le siège au 10 rue Alfred de Vigny, afin de perpétuer l’oeuvre philanthropique initiée avec son mari des années plus tôt.
Depuis, cet hôtel particulier accueille conférences, colloques scientifiques et culturels, concerts et réunions.
2004 à 2005
Simone Del Duca s’éteint le 16 mai 2004. En février 2005, selon sa volonté, la Fondation Simone et Cino Del Duca devient une Fondation abritée à l’Institut de France. Reconnue internationalement pour son action philanthropique, la Fondation constitue, aujourd’hui, un lieu d’échanges et de travail.
Nos missions
Faire rayonner les arts et les sciences
Mécène éclairé, Cino Del Duca crée les Bourses littéraires Del Duca en 1952.
Il mène également de généreuses actions de mécénat dans différents domaines, de manière plus discrète. La fondation Simone et Cino Del Duca perpétue aujourd’hui son action philanthropique avec des prix littéraires, scientifiques, artistiques, archéologiques et d’autres encore.
Un lieu de rencontres et de débats
L’hôtel particulier du 10 rue Alfred de Vigny a été le cadre des rencontres intellectuelles et culturelles organisées par Simone Del Duca.
Fidèle à cette vocation, il accueille aujourd’hui de nombreuses conférences, colloques et rencontres organisés par l’Institut de France, ses fondations, ses partenaires ainsi que des organisateurs extérieurs.
Nos actions
La Fondation Simone et Cino Del Duca œuvre, en France et à l’étranger, dans le domaine des arts, des lettres et des sciences, par le moyen de grands Prix et de subventions attribués chaque année sur proposition des Académies de l’Institut de France. Elle accueille également de nombreuses rencontres et conférences organisés par l’Institut de France, les cinq Académies qui le composent et les fondations qu’il abrite ainsi que par des partenaires et des clients extérieurs.
Soutenir
la recherche scientifique et archéologique par le biais de prix et subventions
Favoriser
le partage des savoirs en accueillant des rencontres et événements de l’Institut de France et d’organisateurs extérieurs.
Récompenser
les grands penseurs et artistes de notre temps
avec le Prix Mondial Del Duca et encourager la recherche scientifique et la création littéraire.
Gouvernance
Fondation abritée sous l’égide de l’Institut de France, la Fondation Del Duca est administrée, conformément aux volontés de Simone Del Duca, par un comité de fondation, qui se réunit deux fois par an, composé des membres nommés par la Commission administrative centrale de l’Institut :
- le Chancelier de l’Institut de France qui en est le Président,
- les Secrétaires perpétuels de chacune des cinq Académies qui composent l’Institut de France.
- un collège de trois personnalités extérieures à l’Institut
- un membre du comité de fondation en activité au jour du décès de Simone Del Duca.
L'Édito
Je mesure combien notre mission est cruciale et singulière. Nous ne nous prenons pas pour une institution inclassable ou supérieure, une tour d’ivoire jouissant d’un statut que d’aucuns jugent démodé.
Nous formons, dans nos spécificités, un lieu ouvert où peuvent s’exercer librement les travaux scientifiques, littéraires et artistiques, au service de tous.
C’est en cela que nous sommes une institution républicaine. C’est en cela que la France montre, en nous plaçant sous la protection du chef de l’État, qu’elle est fidèle à elle-même : une grande nation qui garantit la liberté de pensée, de création et de recherche, en dehors des querelles partisanes. Nous voulons scrupuleusement honorer cette confiance que la France nous a accordée.
Tel est bien notre engagement fondateur, celui que Boissy d’Anglas formula dans son discours – certes emphatique mais visionnaire – à la Convention nationale, le 23 juin 1795 : « Nous proposons de créer un Institut national [qui] honore non seulement la France seule, mais l’humanité toute entière, en l’étonnant par le spectacle de sa puissance et le développement de sa force. »
Toutes les conditions sont reunies pour poursuivre et reussir ce projet magnifique, grace a la volonte partagee et a la salutaire concorde de nos six entites (Academies et Institut).
À ma place, désormais, j’y concourrai de toute mon énergie, habité par la conviction que la culture et le savoir font prospérer l’unité, la force et la grandeur d’une nation.
Je mesure combien notre mission est cruciale et singulière. Nous ne nous prenons pas pour une institution inclassable ou supérieure, une tour d’ivoire jouissant d’un statut que d’aucuns jugent démodé.
Nous formons, dans nos spécificités, un lieu ouvert où peuvent s’exercer librement les travaux scientifiques, littéraires et artistiques, au service de tous. C’est en cela que nous sommes une institution républicaine. C’est en cela que la France montre, en nous plaçant sous la protection du chef de l’État, qu’elle est fidèle à elle-même : une grande nation qui garantit la liberté de pensée, de création et de recherche, en dehors des querelles partisanes. Nous voulons scrupuleusement honorer cette confiance que la France nous a accordée. Tel est bien notre engagement fondateur, celui que Boissy d’Anglas formula dans son discours – certes emphatique mais visionnaire – à la Convention nationale, le 23 juin 1795 : « Nous proposons de créer un Institut national [qui] honore non seulement la France seule, mais l’humanité toute entière, en l’étonnant par le spectacle de sa puissance et le développement de sa force. »
Xavier Darcos, chancelier de
l’Institut de France
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